Droits de l'homme
En version Française
LES DROITS DE L’HOMME
Qu’est-ce que c’est ?
Même si certains dictionnaires définissent le mot comme étant « un privilège », lorsqu’il est utilisé dans le contexte des droits de l’Homme, ce mot prend une signification bien plus fondamentale. Chaque personne est investie de certains droits fondamentaux, simplement par le fait qu’elle est un être humain. Ceux-ci s’appellent les « droits de l’Homme ». Ce ne sont pas simplement des privilèges qui peuvent être supprimés selon les caprices de quelqu’un. Chaque personne est investie de certains droits simplement parle fait qu’elle est un être humain.
UN REGARD SUR LE PASSÉ DES DROITS DE L’HOMME :
En 539 avant J.-C., les armées de Cyrus le Grand, premier roi de l’ancienne Perse, conquirent la ville de Babylone. Mais ce sont ses actions suivantes qui marquèrent une avancée importante pour l’humanité. Il libéra les esclaves, déclara que toutes les personnes avaient le droit de choisir leur propre religion et établit l’égalité raciale. Ces décrets et bien d’autres furent enregistrés sur un cylindre d’argile rédigé en akkadien et en caractères cunéiformes.
Connu aujourd’hui sous le nom de cylindre de Cyrus, ce document antique est maintenant identifié comme la première Déclaration des droits de l’Homme dans le monde. Il est traduit en chacune des six langues officielles de l’ONU et ses clauses sont analogues aux quatre premiers articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
La diffusion des droits de l’Homme :
De Babylone, le concept des droits de l’Homme se répandit rapidement en Inde, en Grèce et enfin à Rome. Ici, le concept de « loi naturelle » est né de l’observation du fait que les gens avaient tendance à suivre certaines lois non écrites au cours de leur vie, et la loi romaine fut basée sur des idées rationnelles dérivées de la nature des choses. Les documents affirmant les différents droits de l’individu, tels que la Magna Carta (1215), la Pétition de droit (1628), la Constitution des États-Unis (1787), la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen en France (1789), et la Déclaration des droits des États-Unis (1791) sont les précurseurs écrits de la plupart des documents contemporains concernant les droits de l’Homme.
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES
Introduction : L’Organisation des Nations Unies (ONU) a été fondée en 1945, peu de temps après la fin de la Seconde Guerre mondiale.L’objectif déclaré de l’ONU est d’apporter la paix à toutes les nations du monde. Après la Seconde Guerre mondiale, un comité de personnalités présidé par Mme Eleanor Roosevelt, l’épouse du président américain Franklin D. Roosevelt, a rédigé un document spécial qui « déclare » Quels sont les droits que tout individu dans le monde entier devrait avoir, il s’agit de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Aujourd’hui, il y a 192 États membres de l’ONU, qui ont tous signé la Déclaration universelle des droits de l’Homme, marquant ainsi leur accord.
Où commencent les droits universels ?
« Dans de petits endroits, près de chez soi — si près et si petits qu’ils ne peuvent être vus sur aucune carte du monde. Pourtant, il s’agit du monde de chaque personne, de son voisinage, de l’école ou de l’université qu’elle fréquente, de l’usine, de la ferme ou du bureau où elle travaille.
C’est dans ces endroits que chaque homme, femme et enfant cherche à être traité sans discrimination et avec des droits égaux à ceux des autres dans le domaine de la justice, des chances de réussir et de la dignité. Si ces droits n’ont pas de sens à ces endroits, ils auront peu de sens ailleurs. S’il n’y a pas d’efforts concertés de la part des citoyens pour soutenir ces droits près de chez eux, nous espérerons en vain que le monde progresse. »Eleanor Roosevelt, femme de l’ancien président des États-Unis, Franklin Roosevelt et présidente de la Commission des Nations Unies qui a rédigé la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948.
DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME DES NATIONS UNIES
Version simplifiée
Cette version simplifiée des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’Homme a été créée spécialement pour les jeunes.
- Nous sommes tous nés libres et égaux. Nous sommes tous nés libres. Nous avons tous nos propres opinions et nos propres idées. Nous devons tous être traités de la même façon.
- Pas de discrimination : Ces droits nous appartiennent, quelles que soient nos différences.
- Le droit à la vie : Nous avons tous le droit de vivre, et de vivre libres et en sécurité.
- Pas d’esclavage : Personne n’a le droit de faire de nous des esclaves. Nous ne pouvons réduire quiconque en esclavage.
- Pas de torture : Personne n’a le droit de nous faire du mal ou de nous torturer.
- Vous avez des droits partout où vous allez : Je suis une personne, tout comme vous !
- Nous sommes tous égaux devant la loi est la même pour tous. Elle doit nous traiter équitablement.
- Vos droits de l’Homme sont protégés par la loi : Nous pouvons tous recourir à la justice si nous n’avons pas été traités équitablement.
- Pas de détention arbitraire : Personne n’a le droit de nous mettre en prison sans une bonne raison et de nous y garder, ni de nous expulser de notre pays.
- Le droit d’être jugé : Si nous sommes jugés, nous devons l’être en public. Les gens qui nous jugent ne doivent permettre à personne de leur dire ce qu’ils doivent faire.
- Innocent tant que la culpabilité n’a pas été prouvée : Personne ne doit être blâmé pour avoir fait quelque chose tant que cela n’a pas été prouvé. Si l’on nous accuse d’avoir fait quelque chose de mal, nous avons le droit de démontrer que ce n’est pas vrai.
- Le droit à la vie privée : Personne ne doit tenter de nuire à notre réputation. Personne n’a le droit de venir chez nous, d’ouvrir nos lettres et de nous ennuyer, nous ou notre famille, sans une bonne raison.
- Liberté de circuler : Nous avons tous le droit d’aller où bon nous semble dans notre pays et de voyager comme nous l’entendons.
- Le droit de vivre dans un endroit sûr : Si nous avons peur d’être maltraités dans notre propre pays, nous avons le droit de nous enfuir vers un autre pays pour y être en sécurité.
- Le droit à une nationalité : Nous avons tous le droit d’appartenir à un pays.
- Mariage et famille : Tout adulte a le droit de se marier et d’avoir une famille, s’il le désire. Les hommes et les femmes ont les mêmes droits, qu’ils soient mariés ou séparés.
- Le droit à vos propres affaires : Chacun a le droit de posséder ses propres affaires ou de les partager. Personne ne devrait prendre nos affaires sans une bonne raison.
- Liberté de pensée : Nous avons le droit de croire ce que nous voulons, d’avoir une religion ou d’en changer si c’est ce que nous souhaitons.
- Liberté d’expression : Nous avons le droit d’avoir nos propres points de vue, de penser ce que nous voulons, de dire ce que nous pensons et de partager nos idées avec d’autres personnes.
- Le droit de se réunir : Nous avons le droit de rencontrer nos amis et de travailler ensemble en paix afin de défendre nos droits. Personne ne peut nous obliger à faire partie d’un groupe contre notre gré.
- Le droit à la démocratie : Nous avons tous le droit de prendre part au gouvernement de notre pays. Chaque adulte devrait avoir le droit de choisir ses propres dirigeants.
- La Sécurité sociale : Nous avons le droit à un logement, à des soins médicaux, à une éducation, à la garde de nos enfants pour un coût abordable et à suffisamment d’argent pour pouvoir vivre et bénéficier de l’aide médicale si nous sommes malades ou âgés.
- Les droits du travailleur : Tout adulte a le droit de travailler en échange d’un salaire équitable pour le travail qu’il fait, et d’adhérer à un syndicat.
- Le droit de jouer : Nous avons tous le droit de nous reposer de notre travail et de nous détendre.
- De la nourriture et un abri pour tous : Nous avons le droit de mener une bonne vie. Les mères et les enfants, les personnes âgées, les chômeurs, les handicapés et tous les gens ont le droit qu’on prenne soin d’eux.
- Le droit à l’éducation : L’éducation est un droit. L’école primaire devrait être gratuite. Nous devons apprendre ce que sont les Nations Unies et comment vivre avec les autres. Nos parents peuvent choisir notre éducation.
- Le droit d’auteur : Les droits d’auteur sont une loi spéciale qui protège les créations artistiques et les écrits d’une personne : on ne peut les copier sans sa permission. Nous avons tous le droit d’avoir notre propre mode de vie et de profiter des bonnes choses que peuvent nous apporter l’art, la science et le savoir.
- Un monde libre et équitable : Il doit y avoir suffisamment d’ordre afin que nous puissions tous profiter de nos droits et de nos libertés dans notre propre pays et partout dans le monde.
- La responsabilité : Nous avons des devoirs envers les autres et nous devrions protéger leurs droits et leurs libertés.
- Personne ne peut vous enlever vos droits de l’Homme.
En version Bambara
Mↄkↄya hakԑw, hak ԑye mun ye ?
Hali n’a sↄdↄ ra ko gafe dow b’a kↄrↄ kԑ << hakԑ >> ye kↄrↄ jↄnjↄn bԑa la. O de ye ko hakԑbԑmↄkↄ b ԑԑbolo k’a sabu kԑko mↄkↄ don, o de ye mↄkↄya hakԑye. O lu ye hakԑde ye mↄkↄ gԑrԑ tԑse ka min bↄsi i la. hakԑ do de bԑmↄkↄ bԑni min ka kan.
Mↄkↄya hakԑbↄ yↄrↄ kↄrↄ do filԑ
san 539 waati ka kↄn issa sↄrↄli ɳԑsiri kↄrↄba ka kԑlԑ bolon, pԑrisikaw ka masa fↄlↄ o ye babilonnikaw kԑlԑn’ka a ka waleyaw kԑra sabu ye ka ɳԑ tagaba di mↄkↄya ma. A ye jↄnw bԑԑlabila k’a fↄ ko bԑԑb’a jԑrԑsako la ka don diina do la, ko siya bԑԑkelen ye. A ka kuma kan o dow de s ԑbԑ naakadi kan na, o sԑbԑ niw de bԑlakodon bi mↄkↄya hakԑfↄlↄ ye, o gâfe yԑlԑmalen don duniya tomba ka baara kԑkan 6 la, o lu de ni bi sariya 4 ka surun kosԑbԑ.
Mↄkↄya hakԑlajinsinew
mↄkↄya hakԑye duniya yↄrↄ caman la sↄrↄ babilon, hindu jamana, gԑrԑsi jamana ka se fↄↄ rↄmun. Sariya dow de tun bԑ labaara yen min tun bԑjatemina mↄkↄw cokoya fԑ. sԑbԑ fen dow de ye mↄkↄya hakԑkԑ tunɳa ye i na fↄ maɳa karita (1215), sariya laɳiniw (1628) jamana faralen ɳↄkↄn kanw ka sariya sumba (1787) faransi mↄkↄya hakԑ ni jamana den ka hakԑ(1789) a ni jamana faralen ɳↄ kↄn kanw ka hakԑ(1791) ni nu de ye mↄkↄya sariya fↄlↄw ye kura bԑԑbↄra min na.
Duniya tomba ka mↄkↄya hakԑlaj ԑnlenwKuma ɳԑbilala
ɳinin ne tun ye ko ka duniya bԑԑlafiya, duniya kԑlԑfilanan ban kↄ fԑ, u ye jama kulu do fara ɳↄ kↄn kan min ɳԑ mↄkↄ k ԑra musokun ELEANOR ROOSEVELT ye, n’o ye Ameriki jamanamansa FRANKILIN muso ye. a ye gafe do sԑbԑka fↄ o kↄnↄ ko mↄkↄ bԑԑni hakԑdo ka kan ; o ye duniya mↄkↄya hakԑye sisan jamana 192 Sↄn na sariya ma ka tԑkԑ nↄ bila k ԑ a sԑbԑn na.
Duniya hakԑ bԑmin ?
a be yↄrↄ fitini ni yↄrↄba bԑԑla. A t ԑse ka ye ɳa la a bԑmↄkↄ kelen kelen bԑԑka yↄrↄ la i dafԑ, kalan yↄrↄ, foro la, baara yↄrↄ bԑԑ la . cԑ ni muso, den misen bԑԑmako b ԑhak ԑla yↄrↄ ko fↄlen bԑԑla wolomali t’a la bԑԑye kelen ye sariya la, a ni bԑԑharijԑ kԑye kelen ye hↄrↄya kↄnↄ. Ni sariya nafa ye yↄrↄ kofↄlen o lu la, o kↄrↄ de ye ko nafa tԑsariya. Ni dukudenw ma fara ɳↄ kↄn kan ka sariya nin dԑmԑu ka yↄrↄw la. Duniya kↄni bԑka taka ɳԑ. ELEANOR ROOSEVELT, Ameriki jamana mansa kↄrↄ muso ni duniya tomba mↄkↄ bↄlen ɳԑ mↄkↄ, a le de ye mↄkↄya hakↄ fↄlↄ sԑbԑ1948 waati.
Duniya tomba ka mↄkↄya hakԑlaj ԑnsԑlenA bↄkↄ lanↄkↄyalenbↄkↄ lanↄkↄyalen
nin ye mↄkↄya hakԑ sariya sen 30 la nↄkↄyalen de ye min bↄra den misenw kan ma.
- An b ԑԑ bԑsↄrↄ coko kelen de la hↄrↄya kↄnↄan bԑԑka kan ka mina ɳa kelen de ma.
- Wolomali kana kԑhakԑ y’an bԑԑ ta de ye.
- ɳ anamaya hakԑan bԑԑni ɳanamaya ka kan lafiya kↄnↄ.
- jↄnya tԑyen mↄkↄ si ni jↄnya man kan, mↄkↄ si kana kԑjↄn ye.
- nimatↄrↄli tԑyen mↄkↄ ni lajabali man kan ani tↄrↄ ni jukuya.
- hak ԑko b ԑfan b ԑmↄkↄ b ԑԑye kelen ye yↄrↄ bԑԑla.
- An ye kelen ye sariya ɳakↄrↄ mↄkↄ si t ԑ sariya san fԑ, a bԑ an bԑkԑkelen ye.
- Sariya jↄlen bԑmↄkↄya hakԑkↄkↄrↄan bԑԑbԑka taka sariya la ni an mina coko ma kԑkelen ye.
- y ԑrԑsako k ԑsariya tԑmↄkↄ si bolo ka dↄ don kaso la k’a sↄrↄ dalilu tԑi bolo wala ka gԑn ka bↄ a faso là.
- Ni kiti b ԑboli an kan a ka k ԑ bԑԑɳana, sariya tԑkԑ la kana mↄkↄ si ka kuma lamԑn.
- Jo b ԑan bolo yani dalilu ka sↄrↄ mↄkↄ si man kan ka lajaba ko do kԑli la k’a sↄrↄ ko ma latikԑ, ni jalaki bin an kan sariya b’an bolo ka yira ko tuɳa tԑ.
- I kelen ka ɳanamaya kԑcoko sariya tԑmↄkↄ si bolo k’an tↄkↄ tiɳԑwala ka bↄ.
- Ka taka yↄrↄ bԑԑla sariya bԑan bolo ka taka an diyaɳԑyↄrↄ b ԑԑ.
- Ka ɳanamaya kԑyↄrↄ ɳuman na ni an sika ra ko yↄrↄ min ma ɳin an bԑ sԑka yen bila ka taka yↄrↄ gԑrԑ la.
- Ka fasoya sԑbԑsↄrↄn jamana do la sariya bԑ an bԑԑbolo.
- Musotikiya ni denbayatikiya sariya bԑbaliku bԑԑbolo ka muso furu ka kԑdenbayatiki ye ni a diya ra a ye.
- Ka ke baara la i hԑrԑye sariya bԑԑbolo ka kԑ baara la i hԑrԑye, mↄkↄ si man kan ka mↄkↄ ka baara bↄsi a la.
- Ka miri i hԑrԑka cokoya la sariya bԑ bԑԑbolo ka da ko la min kadi i ye ka don dina la min kadi i ye, ka don dina la min kadi i ye wala ka diina falen
- Ka laselike coko min kadi i ye sariya bԑ bԑԑbolo ka i ka kuma kanw lase, ka fↄ mↄkↄ ye.
- Sariya bԑan bolo ka fara ɳↄkↄn kan sariya bԑan bolo ka fara ɳↄ kↄn kan ka an ka hakԑ w ɳinin, mↄkↄ si tԑk’an don jԑkulu la min man di an ye.
- bԑԑjԑsariya b ԑan bolo sariya bԑan bolo ka an sen do an ka jamana mara do, an ka ɳԑ mↄkↄ sukandili sariya bԑ an bↄlↄ.
- yↄrↄ lafiyalen siki bԑԑka kan ka yↄrↄ a bԑa ka siki k ԑyↄrↄ min na, kalan yↄr ↄ bԑo la, fura kԑyↄrↄ b ԑ o la, denmisen bila yↄrↄ bԑo la, o ka kan ka sↄrↄ sↄnkↄ nↄkↄn na. U ka kan ka sↄ wari la walasa ka ɳanamaya kԑnↄkↄya la, ka u dԑmԑfura la, a ni ka mↄkↄ kↄrↄbaw dԑmԑ.
- baara kԑlaw ka hakԑbaliku bԑԑka kan ka baara kԑka sara sↄrↄ a ni min ka kan, ka don lafasa jԑkulu do la.
- Tolon hakԑbaara la sԑkԑ la fiɳԑbↄ ye sariya de ye.
- ɳanamaya ni ladonni ɳanamaya kԑli ye sariya ye bԑԑbolo musow, denmisԑnw,mↄkↄkↄrↄbaw,baarabaliw,nunjuratↄw bԑԑni ladonnin ka kan.
- Lamↄ hak ԑla ye hak ԑde ye kalan daminaye fu de ye, an ka kan ka duniya tomba kalan, a ni siki ɳↄ kↄnya kԑcoko, an ka mↄkↄ kↄrↄbaw bԑse k’an ka lamↄ kԑ u ɳanata ye.
- Kokura labↄla ka hakԑkokura labↄla ka hakԑ ye sariya k ԑrԑkԑrԑlen de ye min bԑu ka baara kԑlen kↄlↄsi mↄkↄ gԑrԑkana a ba yԑlԑma k’a ke a ta ye, sariya bԑ u bolo ka se ka f ԑ siyaman yԑlԑman ka tↄnↄ sↄdↄn a la.
- yↄrↄ la fԑrԑ len ni sariyama sariya kolo gԑlԑn ka kan ka kԑ yen min b’a to an bԑԑlajԑlen bԑka lafiya an siki yↄrↄ la.
- Jabiyali an ka kan ka nafa lase mↄkↄw ma, ka mↄkↄw ka hakԑɳinin k’a kↄrↄsi.
- mↄkↄ si t ԑse ka uw ka hakԑmina aw la.
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